La vente en viager est un moyen d’augmenter ses ressources à la retraite, et pas seulement pour les personnes qui n’ont pas d’héritiers en ligne directe.

En effet, une bonne combinaison entre le bouquet (capital perçu à la vente) et la rente permet également de préparer sa succession en présence d’enfants.

Le viager permet également de diminuer l’IFI pour le crédirentier (“vendeur”) puisque l’assiette de cet impôt, pour la partie à sa charge, sera constituée de la valeur du seul droit d’usage.

La taxe foncière, sauf clause contraire, est à la charge du débirentier (“acquéreur”).

L’intérêt est certain dans les régions où l’immobilier atteint des valeurs importantes, pour des personnes qui ont constitué un patrimoine immobilier important et qui bénéficient d’une retraite peu élevée, notamment des commerçants.

Un exemple rapide: un couple est propriétaire de sa résidence principale dont la valeur est de 2.000.000 € (après abattement 1.400.000 € taxable). Il est en outre propriétaire de 2 appartements loués dont la valeur totale est de 400.000 €, et qui rapportent 18.000 € par année soit 1.500 € par mois. La retraite perçue s’élève à 1.500 € par mois pour le couple. Leur revenu mensuel total est de 3.000 € par mois avant impôt et prélèvements sociaux.

L’IFI est calculé sur l’assiette de 1.800.000 € et son montant est de 6000 € par an, soit 500 € par mois.

On peut facilement imaginer que le coût des taxes foncières soit de 3.000 € par an, soit 500 € par mois.

Sans avoir encore acquitté l’impôt sur le revenu, le disponible mensuel n’est plus que de 2.000 €.

Avec un viager, selon l’âge des crédirentiers, l’IFI disparaitra, la taxe foncière sur la résidence principale également (sauf clause contraire), et les époux bénéficieront d’un revenu complémentaire, qui sera toutefois imposable.

Maître Stéphane COERCHON, par sa formation financière et son expérience dans l’immobilier, vous conseillera utilement et vous aidera à mettre votre bien en vente.

 

 

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